Histoire du Cercle

PRINCIPES FONDATEURS

L’HISTOIRE DU CERCLE

De 1972 à aujourd’hui

Auteur :
Sikung Cabrol

LE CERCLE THIEULÂM REPRÉSENTE :

5
ÉCOLES
20
ANS D'EXISTENCE

Le début de grandes réalisations, est bien souvent le résultat de la rencontre de personnes. 

Le Cercle Thieulâm tel qu’il est aujourd’hui n’échappe pas à cette règle.

1972

Michel Person N’Guyen, né au Vietnâm doit quitter son pays natal, à l’initiative de sa mère Ti N’ga afin de lui permettre d’échapper à la guerre. Après avoir passé une partie de son enfance puis de son adolescence en France, puis en Suisse, il arrive à Lyon et rencontre Jean Paul Cabrol, Avignonnais de naissance venu dans la région pour raisons professionnelles en 1968. 

A cette époque, Jean Paul est à la recherche d’une pratique martiale et Michel espère développer le Kung Fu et continuer dans la voie de l’enseignement qu’il a entamée en Suisse au sein de la communauté asiatique.
C’est alors le début d’une aventure qu’aucun des deux protagonistes ne peut alors imaginer. 

Les entrainements se déroulent en appartement, deux fois par semaine, Michel se rend chez Jean Paul et lui inculque les rudiments du Kung Fu. Le “disciple ” subit des entrainements très dûrs destinés à l’endurcir, car le maitre le trouve fragile. Quand ce n’est pas l’appartement ce sont les bois d’Ecully ou les passants peuvent voir nos 2 compères courir et grimper aux arbres pieds nus !! 

À l’époque, on ne trouve pas de Chaï-fu chinois, il faut acheter des kimonos et les teindre en noir…
Cette formation va durer 4 années au cours desquelles lors des périodes de repos, les deux protagonistes vont fantasmer sur l’avenir, rêver d’avoir une école, décorée à la chinoise avec du rouge et du noir, avoir des élèves… tout cela restant pour eux du domaine de l’imaginaire. Et pourtant, la réalité va bientôt dépasser leurs rêves.  

1975 : la rue Tronchet

En 1975, c’est l’ouverture des cours à d’autres personnes dans un local sur les bords de la Saône. Un petit groupe de 5 élèves suit les cours dispensés par le maître. Jean Paul passe sa ceinture jaune.

Cet épisode ne sera pas une réussite, les élèves n’étant pas sérieux. Jean Paul va même arrêter quelques temps.

En 1976, à l’initiative de Gerard Dubois , c’est l’ouverture d’une petite section de 10 élèves au sein du groupe sportif du Crédit Lyonnais (G.S.C.L) dans une salle municipale de Lyon au 55 de la rue Tronchet (6e).

 Nous partageons cette salle avec d’autres activités telles que le Viet Vo Dao et le Judo, et nous travaillons pour la première fois sur des tapis. C’est là que va se construire l’histoire du Cercle. De nombreux élèves arrivent, sélectionnés soigneusement par le maître après un entretien préalable. Les cours ont lieu le soir, deux fois par semaine, avec des entrainements d’autres soirs et les week-end au parc de la Tête d’Or. 

C’est aussi l’époque des défis, des pratiquants d’autres disciplines viennent nous tester et même nous provoquer. Ils sont rarement décus, surtout si ils ont à faire directement au maître, généralement ce sont les assistants, Jean Paul, Gerard et quelques autres qui règlent ces petits affrontements.

Ce sera aussi la période des stages dans le massif du Jura, dans une ferme au milieu des bois appartenant à un des élèves, Pierre Jean Pesenti.

Ce sera aussi la période des stages dans le massif du Jura, dans une ferme au milieu des bois appartenant à un des élèves, Pierre Jean Pesenti.

Montage de la chaîne Cercle Thieulâm

Fédération : ” la nuit du Kung Fu “

La rue Tronchet, c’est aussi la première incursion dans le monde fédéral. En 1978 encore à l’initiative du GSCL, Gerard monte à Paris pour rencontrer les dirigeants de la F.N.B.C (Fédération Nationale de Boxe Chinoise) dont le président est à l’époque monsieur Marc Deroche. 

La décision est prise et c’est la première affiliation.
Tout de suite, nous sommes conviés à participer à une grande démonstration au stade Pierre de Coubertin pour la première nuit des Arts martiaux, ou plus exactement la Nuit du Kung Fu organisée par la FNBC. dans un premier temps, nous préparons notre démonstration puis nous “montons” à Paris dans le club de Dan Schwartz pour une répétition avec les autres participants. C’est là que nous voyons pour la première la grande équipe du Shaolin Tao avec sa vedette, Tony Dehas, et surtout le maitre Wong Yu Kwai venu de Hong Kong avec dans ses valises le Choy Li Fut et le Hung Gar. 

Quelques semaines plus tard, nous retournons à Paris pour la soirée du Kung Fu. Le maitre Hoang Nam est présent, et nous allons côtoyer au cours de la démonstration le maitre Turpijn, le maitre Wong Yu Kwai, une délégation d’ experts venus de Formose (Taïwan) dont le plus jeune avait 60 ans… le maitre Chong Teh, parti peu après aux USA, une école américaine et bien sûr les élèves à Dan Schwartz. 

Nous avons pu découvrir à cette occasion, le Penchak Silat pour la 1ère fois en France, le Choy Li Fut, avec Sap Dji Tao exécuté par Me Wong qui présentera aussi le Tam Tui et, taï ji quan avec Wang Chieh Cheng et Chan Mei Hsui de la délégation chinoise ainsi que le Ba Gua et le Hsing avec Wang Chieh Cheng. Le clou de la soirée étant la casse à la masse d’une pile de briques sur la nuque de Chen Huo Cheng (agé de 70 ans) avec une lance pliée sur sa gorge. Pour notre part, nous présentons un Kung Fu de la rue avec des attaques multiples à main nue et avec armes sur le sifu qui nous fait voler dans tous les sens. 

A la suite de cette soirée nous figurerons pour la premiere fois dans la revue KARATÉ. Une grande première et une grande fierté à l’époque pour notre petit groupe. 

1978 : les Compétitions

À partir de la saison suivante (1978/1979) va commencer l’aventure des compétitions. La première sera la Coupe de France qui se déroule à Villeneuve d’Asc (Lille). Nous nous préparons activement, sans trop savoir ce qui nous attend et sans trop connaitre les règles. En fait, nous nous entrainons au combat souple, technique et contact léger. L’un de nos anciens, Pierre Morin, ayant passé quelques temps sur Paris pour raison professionnelle, en a profité pour aller s’entrainer au Shaolin Tao de Dan Schwartz. 

La date venue, nous nous rendons à Lille en voiture et voyageons une bonne partie de la nuit. Nous rejoignons Pierre sur place qui nous informe que les combats sont au contact réel…
Samedi matin, les écoles défilent, nous défilons modestement à trois, à côté de l’armada du Shaolin tao dans laquelle figurent Roger Itier, Tony Dehas, Alain Sadoun et Eugène Charlery, entre autres.

Puis c’est la pesée, et détail amusant certains s’inquiètent de savoir dans quelle catégorie “tire” le Sikung N’Guyen, il a déjà une présence qui inquiète… Ensuite viennent les éliminatoires. A l’époque, chaque compétiteur doit présenter un tao pour être qualifié pour les combats. L’après midi commence la rude épreuve des combats : le Sikung arrive en finale contre un combattant qui deviendra son adversaire de prédilection, Alain Saddoun (ils vont en effet se retrouver plusieurs années durant finalistes de la catégorie). Cette fois c’est Alain Sadooun qui sera vainqueur, non sans avoir perdu une dent dans le combat… Jean Paul lui se classera 4ème en perdant un combat contre le vainqueur de la catégorie des 68/75 kg : Reynier. L’année suivante, nous retournons à Villeneuve d’Asc. Cette fois nous sommes plus organisés, nous partons en train le vendredi soir, puis changeons pour un train couchette de Paris vers Lille. Ce n’est pas une réussite, les voitures de l’époque comportent 6 couchettes superposées, les matelas doivent être en bois… résultat des courses, personne ne dort…

Arrivés à Lille à 6h00 du matin, nous devons attendre un bus qui ne part qu’à 8h00.
Nous avons tout juste le temps de poser nos affaires à l’hôtel et nous repartons à pied cette fois vers le lieu de la compétition. Evidemment nous nous présentons pour les inscriptions et attaquons dans la foulée les éliminatoires techniques… Cette fois, notre équipe est nombreuse mais un peu tendre. Hormis le Sifu, tout le monde est éliminé au premier tour. Jean Paul par le “bombardier” Dehas qui le balaye copieusement, Michel Forest par Roger Itier (le meilleur combattant de l’époque), Gérard par une élève de l’école Alan Lee… et quelques autres encore. 

La saison suivante, c’est à Toulouse que la vaillante équipe du Thieulâm se déplace, formée du Sifu N’Guyen, de J.P.Cabrol et de Hassene Iznasni. 

Le meilleur combattant de l’école Thieulâm durant ces premières saisons sera le Sikung qui sera finaliste de toutes les compétitions auxquelles il participera, étant tour à tour champion de France en 1981 et 1982, champion d’Europe en 1983 et 4 fois sélectionné en Équipe de France. Il fera les coupes du Monde de Taîwan, de Séoul et Las Vegas. 

Déménagements

En 1981, l’école déménage mais reste toujours rue Tronchet. Au 125 cette fois, près du Parc de la Tête d’Or. La salle est plus grande, plus récente et possède même un coin musculation. Nous n’y resterons qu’une année au bout de laquelle nous allons cette fois intégrer une “péniche ” ! 

Oui… une péniche sur l’eau…  basée sur le Rhône à proximité de l’avenue Berthelot.
Pour la petite histoire, cette péniche dans le passé s’appelait « le Mireille », basée à l’époque à Avignon sur le quai de la Ligne. Il s’agissait alors d’un restaurant avec une “boite ” à l’étage inférieur. Jean Paul plus jeune y avait passé de nombreuses soirées…

C’est sur cette péniche que débuteront notamment François Hassen, Gilles Bonet ou Bernard Dupré que leur parcours entrainera plus tard dans d’autres directions. 

Le départ du disciple

A la fin de la saison, coup de théâtre (expression du Sikung) : Jean Paul quitte la région Lyonnaise et retourne dans sa région natale à Avignon, pour raison familiale (heureux événement en attente…).
Il laisse sa place à son assistant Christian, chargé de seconder le maître. 

Sans le savoir, ce départ bien que très difficile, va compter pour beaucoup dans la future création du Cercle. 

La route de Vienne

1982, c’est l’année au cours de laquelle va se développer de manière très importante l’école Thieulâm Rhône Alpes.
C’est aussi l’année de l’entière autonomie de l’école qui s’affranchit du GSCL et des salles municipales. L’association est déclarée en préfecture et une salle privée est louée, 17 route de Vienne. 

Sur 150 m2, c’est une première partie des rêves qui se réalise : voilà enfin la salle rouge et noire emménagée de manière traditionnelle. Le maître peut sélectionner et choisir ses élèves, il les reçoit désormais dans son école… une autre époque débute. 

C’est aussi la montée en puissance au niveau des compétitions avec un palmarès qui va s’étoffer d’année en année. C’est route de Vienne que débutent Patricia (future championne du monde) et Magalie Fanget, après avoir fait le siège du bureau du Sifu durant 1 mois avant d’être admises dans les cours.
De son côté, le disciple Jean Paul continue à travailler et enseigne à un petit groupe, 2 amis, Jean Marc et Aldo et sa compagne Zora. 

Lyon 6ème

En 1985, après deux années passées route de Vienne, le développement de l’école entrainant le manque de place, nouveau déménagement pour un local de 400 m2 cette fois situé au 21 rue Sainte Geneviève. L’école atteint son plein rendement et les élèves affluent. 

Cette fois encore l’école est entièrement équipée et décorée de manière traditionnelle par le Sifu et les élèves.
C’est le début d’une période faste, notamment avec une implication très forte dans le milieu fédéral, et des résultats exceptionnels en compétition.

C’est surtout l’ère des soeurs Fanget qui vont accumuler les titres et les récompenses. L’équipe compétition est très forte avec Patricia et Magalie Fanget, mais aussi Hayet Saïdane, François Hassen, Jacky Scheid, Rachid Abdelli, Philippe Ferrand, Serge Espinos et bien d’autres encore.

Patricia, réparée par le sifu N’Gyen va même remporter 2 fois le titre de championne du monde et 1 titre de championne d’Europe, ainsi qu’une multitude de titres de championne de France technique et combat. 

Michel Person sera nommé au comité directeur de la FKWS, puis deviendra directeur technique de la ligue Rhône Alpes et responsable national de l’arbitrage de la FKWS. 

L’expansion

En 1987, nous retrouvons le disciple Jean Paul avec la création d’une nouvelle école, en Vaucluse, près d’Avignon au Pontet exactement. 

Après avoir enseigné depuis 1982 à de petits groupes d’élèves, tantôt dans une cave, tantôt dans un jardin familial sur les conseils de son maitre, J.P. Cabrol crée l’association Vaucluse Thieulâm.

Parmi ce petit groupe figurait déjà un jeune garçon, Cédric, aujourd’hui Taïsifu du Cercle.

Les cours sont alors dispensés dans une salle privée, la salle du Lac.

Dès l’ouverture, 12 élèves sont présents, et ce nombre ne va jamais cesser d’augmenter. 

C’est encore le début d’une grande aventure, et les prémices du futur Cercle Thieulâm. Mais cela personne ne le sait encore…

En 1989 à la demande de la FFKW la ligue Rhône Alpes, le Sikung N’Guyen prend d’importantes fonctions au sein de la fédération, directeur technique de la ligue R.Alpes, responsable national de l’arbitrage, Laoshe fédéral et membre du comité directeur de la FFKW. 

En 1989, une école est créée à Vernaison sous la direction de François Hassen. 

La même année, ouverture d’une école à Neuville sur Saône sous l’impulsion de Maurice Claret. Patricia Fanget a en charge son développement (finalement, c’est Maurice qui en sera le réalisateur et l’enseignant).

En 1990, création de la ligue PACA avec pour président Alain Agostini et directeur technique J.P. Cabrol.

A Taïwan avec Dan Schwartz, Sijo N’Guyen devient Arbitre Mondial.

Le premier Inter-écoles

Au mois de juin 1990, le Sikung et le Sifu décident d’organiser une rencontre combat entre leurs 2 écoles.
Celle-ci se déroule au Pontet. 

Il n’y a pratiquement que des débutants parmi lesquels figurent Cedric Navarro, Frederic Odru, Manuel Bonet, Christine Jacinto, Luc Miralles, Gilbert Vidal, qui sont alors en 2ème année, et Sourichan Phongchith, Selia Jacinto, Frederic Cintio, André Mercier, Philippe Ferrand et Pascal Poirier, sont en 1èr années (3 seulement sont encore là aujourd’hui : Cedric, Philippe et Sourichanh) 

La naissance du Cercle

Au mois de juin 1990, le Sikung et le Sifu décident d’organiser une rencontre combat entre leurs 2 écoles.
Celle-ci se déroule au Pontet. 

Il n’y a pratiquement que des débutants parmi lesquels figurent Cedric Navarro, Frederic Odru, Manuel Bonet, Christine Jacinto, Luc Miralles, Gilbert Vidal, qui sont alors en 2ème année, et Sourichan Phongchith, Selia Jacinto, Frederic Cintio, André Mercier, Philippe Ferrand et Pascal Poirier, sont en 1èr années (3 seulement sont encore là aujourd’hui : Cedric, Philippe et Sourichanh) 

 

Le groupe « d’anciens » qui a participé, au Grau du Roi, à la naissance officieuse du Cercle Thieulâm. Les plus haut gradés sont alors ceintures rouges…

3 seulement sont encore là : Sijo, Sikung et Taïlaoshe Philippe Ferrand. Tous les autres ont arrêté, certains ont ” trahi “, d’autres volent de leurs propres ailes… La plupart ont oublié leur maitre et leur école…

Au mois de mai 1991, un grand stage de 2 jours était organisé au Grau du Roi. Plus de 100 élèves étaient présents. A cette époque, il n’existait encore que 4 écoles Thieulâm. Une école de Montpellier était invitée.

 Au menu, parcours du combattant concocté par le Sikung, concours de vitesse et d’endurance, et travail des formes animales. Le tigre, la grue et le dragon furent développés sur la plage avec au passage une incursion dans l’eau due à une plaisanterie de Patricia.

Le Sikung la prenant au mot, il fit travailler le dragon dans les vagues, (les plus petits avaient de l’eau au milieu du torse…), Paul doit encore s’en souvenir…

Stage de Wing Chun organisé en 1990 au Pontet par Dan Schwartz, directeur technique de la FFKW. Au programme, Siu Lim Tao de la lignée du maitre Lo Man Kan de Taïwan.

Pour l’occasion deux rangées de bambous avaient été installées dans la salle, elles y sont toujours depuis et sont toujours utilisées.

En fin de stage, tous se réunissaient autour du Sikung pour écouter son discours.

Celui ci reposait essentiellement sur la nécessaire cohésion qui devait régner entre les élèves des écoles Thieulâm afin de préserver les valeurs traditionnelles et l’authenticité des techniques et du style.

Le rendez vous était pris au mois de juin, au Pontet  pour la création officielle cette fois de l’association Cercle Thieulâm. Un stage avec Christian Grolier et le premier passage de ceintures de couleur national étaient programmés à cette date.

C’est donc au Pontet que fut créé le Cercle Thieulâm, au mois de juin 1991. L’assemblée constitutive se déroulait au gymnase de Fargues, une démonstration étant prévue en soirée, et un stage le lendemain. Etaient présents tous les instructeurs de l’époque. Les statuts furent adoptés et le premier bureau élu, avec pour président Guy Cabrol, pour Vice-président Alain Agostini, pour secrétaire général Raymon Fadda et pour trésorier Yves Gonzales.

A l’issu de l’assemblée, les instructeurs signaient un engagement sur l’honneur les engageant vis à vis du Cercle… tous l’ont fait, la plupart ont oublié ce qu’ils avaient signé !!

La feuille de route

L’impératif premier était d’avoir une bonne couverture pour les élèves, celle de la licence fédérale ayant clairement démontré ses limites. En effet, sur les quelques blessures au cours des compétitions nationales ce sont nos écoles qui ont du supporter la charge financière. La première action se devait donc de trouver un bon assureur ce qui fut rapidement fait auprès de la société Groupama, très impliquée dans le monde sportif.

Concernant la structure technique, une des premières décisions prises fut le passage en commun des ceintures jaunes, rouges, et noires pour toutes les écoles. Ceci afin de permettre l’unité de la technique dans les écoles et de contrôler la bonne application des programmes. 

Le projet de compétition spécifique répondant à l’attente des élèves fut mis à l’étude, les compétitions fédérales ne répondant pas à leurs attentes. C’est ainsi que fut décidée la création du Tournoi Technique national organisé chaque année par une école différente. 

1991

Au mois de juin 1991, l’école de Jonquières est créée à l’initiative de Jean Paul et d’Alain Agostini. 

A l’époque, Jean Paul caresse le projet de faire venir son maitre en Vaucluse. 

Michel va descendre 2 fois par semaine animer les cours de cette nouvelle école, dont un des tout premiers élèves est David Reynard qui en est aujourd’hui le directeur technique.

Tout au long de la saison 91/92, le maitre et son disciple vont donc se retrouver tous les lundis au Pontet.

Les 2 amis en profitent pour revisiter et redéfinir le programme technique, préciser les formes afin qu’elles soient identiques dans toutes les écoles et qu’il n’y ait plus la moindre petite divergence. Les programmes d’enseignement et les programmes de passages de grades sont élaborés à cette occasion.

Ce travail de fond va durer deux ans et n’ira pas sans grincements de dents du côté des plus anciens qui souvent doivent aussi se remettre en question. 

Mais le résultat est là, avec un programme précis, progressif et un contenu de passages de grades identiques pour toutes les écoles. 

Techniquement, l’outil est prêt, le Cercle est sur les rails…

1992

C’est l’année du premier Tournoi Technique National, la jeune école de Jonquières a la lourde charge de son organisation. Celui-ci se déroule dans la salle polyvalente.
C’est la première grande organisation du Cercle, le gymnase est décoré et emménagé par nos soins. La restauration est organisée pour les 2 jours.
175 compétiteurs enfants et adultes y participent. De nombreux élus et personnalités sont présents.
Le samedi soir, nous irons même nous produire en démonstration à Vaison la Romaine, dans le night-club “Le César” de notre sponsor principal, Jack Navarro. 

Combat entre Patricia Fanget (championne du monde) et Cristine Jacinto (championne d’Europe. Le Sijo N’Guyen est à l’arbitrage

Le Cercle comptabilise cette année là près de 450 licenciés.

Au mois de Septembre, le Journal du Cercle est créé, dans le but d’être un organe de communication, d’information et de liaison entre les élèves et les écoles Thieu Lam. Le 1er tirage est fixé à 800 exemplaires. 

L’objectif de parution : trimestrielle. Une réunion au Pontet formalise le fonctionnement de la rédaction : le 1er rédacteur en chef est François Duccoter de Lyon. 

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Une nouvelle section est créée à CAVAILLON (Vaucluse) sous la direction du Laoshe J.P. Cabrol assisté d’André MERCIER. Les cours se déroulent dans un tout nouveau complexe sportif, l’Espace D.M.
Les séances sont assez folkloriques, avec des cours de danse, de squash, de gym et des visiteurs intempestifs.

C’est cependant dans cette période que vont débuter Xavier Lesiourd et Armand Bonis. Rapidement, le Laoshe ne se trouvant pas à l’aise dans cette structure laissera la responsabilité de la section à André Mercier, avec charge à lui de la développer. 

1993

Réalisation du 2ème TOURNOI du Cercle à FEYZIN dans le Rhône. 

199 participants. 

Le Cercle comptabilise cette année là plus de 500 licenciés.

Septembre : Création d’une école à PUERTO SAGUNTO en Espagne sous la direction de Christian GROLIER 

1994

Déménagement de l’école de Lyon 6ème qui va s’installer à Villeurbanne au 10 rue des Bons Amis. 

Développement de partenariat avec diverses associations, association Coeur (solidarité), association Vhasi (association pour handicapés mentaux adultes) 

Création d’une section à Saint Pierre des Corps (TOURS) sous la direction de Mirasd HAJDER.

1995

Réalisation du 3ème TOURNOI du Cercle au PONTET en Vaucluse. 

316 participants. 

Démonstration de Kung Fu par les handicapés adultes de l’association Vhasi. Création de 2 nouvelles sections en Espagne.

Le Cercle comptabilise cette année plus de 600 licenciés.

1996

Création d’une section Kung Fu adaptés Trisomiques 21 au Pontet.

Création d’une nouvelle section à Montpellier (Saint Aunes) sous la responsabilité de José BONET

Février : Venue dans l’école du Pontet du Moine Shi Dé Yu en stage technique réservé aux élèves du Cercle 

Mai : Venue dans l’école du Pontet du Maitre Yuan Hong Haï en stage technique sur le style Taï Ji Quan Yang 

1997

Ouverture d’une section à Carpentras dans une structure MJC sous la direction de Christine Mirallés.
Ouverture d’une section à Montivilliers sous la direction de Jean Marie Levray. 

Affiliation du Cercle Thieu Lam à la FFKAMA. 

Passage des grades FFKAMA 1er dan et des DIF pour les 20 ceintures noires du Cercle à Marseille au mois de janvier. Participation à la 1ère Coupe Hoang nam à Givors (69), 40 médailles gagnées. 

Le Tournoi National des Enfants se déroule au mois de mai à Vernaison, organisé par Sikung N’Guyen et François Hassen. 

1998

Création d’une école à Nimes (Gard) sous la direction de Yann Manes.

Ouverture d’une section au Thor au mois de septembre, sous la direction de Christophe Ellien. 

L’école de Cavaillon s’installe dans des locaux privés emménagés par les élèves.

Ouverture en avril de la section de l’Arbresle sous l’impulsion de Philippe Ferrand au sein du club de judo local, Baptisée Oaï Quyen 

Stage à Montivilliers en 1998

Stage Technique national à Carpentras. A l’époque, seulement 7 écoles dans le Cercle.

1999

Juin 1999 : passage de grades à Villeurbanne dans l’école France Thieulâm de Sijo

Réalisation du 5ème tournoi national adulte à Villeurbanne – 240 compétiteurs 

Juin, tournoi des enfants à Jonquières (84) – 135 compétiteurs
4 Instructeurs du Cercle obtiennent le 2ème Dan.
3 Instructeurs du Cercle obtiennent le 1er Dan.

1 Instructeur du Cercle obtient le 3eme Dan. 

Stage régional au boulodrome du Pontet (4 écoles présentes : Cavaillon, Carpentras, Jonquières et Le Pontet)

2000/2001

VERNAISON : changement de direction, Alain Berthillot et Michel Person reprennent l’école en main. 

L’ARBRESLE : la section de l’Arbresle prend son autonomie et l’association OAÎ QUYEN est créée au mois d’avril. 

Parallèlement, l’implication devient très importante dans le milieu fédéral. 

Michel Person N’Guyen et Jean Paul Cabrol participent activement à la création du Comité National.

Ils sont élus au conseil d’administration. J.P.Cabrol en devient le Vice Président.

Coupe de France : les élèves du Cercle obtiennent 6 médailles d’Or, 3 médailles d’Argent et 3 médailles de Bronze.

Championnat de France : ils obtiennent 5 titres de Champions de France et 3 de Vice Champion.

Grades :

4 élèves obtiennent le 2ème Dan FFKAMA

11 obtiennent le 1er Dan

2 élèves obtiennent le DIF FFKAMA

7 élèves obtiennent la ceinture Noire Thieulâm 

Tournoi National Adultes : il se déroule au mois de mai à Carpentras et regroupe 251 compétiteurs issus de 9 écoles. 

En soirée, une rencontre Espagne / France technique et combat est organisée avec la présence de 11 champions d’Espagne.

Le Tournoi national des enfants est organisé à L’Arbresle et regroupe 141 enfants.

Les effectifs en fin de saison sont de 748 membres.

2001/2002

Les écoles Thieulâm se retirent de la FFKAMA et ne participent plus à aucune manifestation fédérale. J.P. Cabrol et M.Person démissionnent de toutes leurs fonctions.

Le Cercle rejoint la FTCCG (fédération française de Tai Chi et de Qi Gong). La rupture avec la fédération de karaté est définitive. 

Au mois d’octobre, Xavier, Armand et David, élèves de la 1ère heure de l’école de Cavaillon, reprennent les rênes de celle ci pour pallier à la défaillance d’André, l’instructeur mis en place par le Sifu Cabrol et qui n’assume plus sa fonction depuis de nombreux mois.
L’école est re-baptisée : Arts Martiaux Chinois Kung Fu Thieulâm Nam Phaï 

Le séminaire national des ceintures de couleur à Coucouron regroupe 75 participants venus de toutes les écoles. 

Les effectifs en fin de saison sont de 738 membres 

2002/2003

Le Cercle se restructure, en redéfinissant sa direction technique autour de nouvelles commissions. Le programme d’enseignement est repensé pour plus de souplesse et une meilleure homogénéité.

Un programme spécifique pour les enfants est étudié par un groupe de responsables de chaque école, piloté par Xavier de Cavaillon.

J.P.Cabrol est élu en mars au comité directeur de la FTCCG et en avril président du comité régional PACA.

2003/2004

L’implication des écoles Thieulâm dans le mouvement fédéral continue avec l’élection de Michel Person à la présidence du comité Rhône Alpes, et de Jean Marie Levray à la présidence du comité de Normandie.

Techniquement, c’est l’année de la grande mise à niveau avec l’application du nouveau programme d’enseignement dans toutes les écoles.

2004/2005

La passation de pouvoir 

Le 25 septembre 2004 restera une date historique dans l’histoire du Cercle. Ce jour là, devant tous les élèves gradés du Cercle, le Sikung N’Guyen a transmis son pouvoir et ses responsabilités à son disciple, le Sifu Cabrol.

Cette décision mûrement réfléchie avait été prise plus d’un an auparavant par le Sikung. Celui ci désirant changer de vie et de pays, choisit de partir s’installer avec sa famille au Canada, le départ étant prévu pour le mois de juin 2005. 

Désormais il sera pour toujours le père fondateur, SIJO des écoles Thieulâm Nam Phaï.
Ce jour là, Jean Paul Cabrol, 1er disciple de la famille N’Guyen, devient le maitre de 2ème génération des écoles Thieulâm, son école, l’école du Pontet devient l’école mère. Il porte désormais le nom de Sikung. 

2005/2006

Création d’une école à Gignac la Nerthe
Suite au déménagement sur cette commune de José Fernandez, assistant instructeur de l’école de Jonquières, celui ci crée une association et commence les cours dans le gymnase de Gignac. 

3 élèves pour commencer, ils sont 35 en 2011/2012. 

José Fernandez, aujourd’hui Laoshe ▶︎

2006/2007

En désaccord total avec les responsables de la FFWAEMC, J.P.Cabrol démissionne de son poste de Vice Président du Comité Directeur National. Il sera ré-élu par solidarité avec son groupe qui se représente. Il ne siègera plus à aucune réunion du CD.

Et la grande nouvelle : le Sijo N’Guyen ouvre des cours au Québec. Le Cercle se « mondialise ».

2007/2008

En  septembre 2008, J.P.Cabrol démissionne du Comité Directeur National puis de son poste de Président du Comité PACA. 

Sikung Cabrol obtient le 6ème Duan fédéral.

2008/2009

 

Encore une fois, les écoles Thieulâm suivent d’un bloc le Sikung et quittent la FFWAMEC, fédération délégataire à laquelle ils étaient affiliés.

La nouvelle aventure se situe à la FFSCDA (fédération française des sports de contact et disciplines associées). Le CFAMEOC est créé au sein de cette nouvelle fédération.

Cependant, vu les nombreuses désillusions engendrées par les diverses structures fédérales, le Sikung laisse libre choix aux écoles de s’affilier ou bon leur semble, voire de ne pas s’affilier du tout.

Une nouvelle école est créée à Mormoiron par le Taïlaoshe PHONGCHITH. C’est l’école DI REN TIAN.

Au mois de mai se déroule le Tournoi National Adultes. A cette occasion, l’école du Phénix fête ses 20 ans d’existence (avec 2 ans de retard). Une grande démonstration est organisée en soirée, narrant l’histoire de Sikung et de son maitre le Sijo.

Taïlaoshe Yannick Campos est élue Technicienne de l’année

2009/2010

Création de l’école de Saint Didier.
Le Sifu Navarro cède la direction de l’école de Jonquières à David, qui pour le remercier de sa confiance quittera le Cercle peu de temps après…

Une association est créée à Saint Didier, commune de résidence et de travail du Sifu.

2010/2011

Une nouvelle école est créée à Cavaillon par le Taïlaoshe Armand Bonis, baptisée « Luberon Taiji Shang Wu » cette école est consacrée aux arts internes, Taiji Quan et Qi Gong.

Au mois d’avril, une rencontre Espagne / France est organisée au Pontet. L’équipe Espagnole est formée d’une sélection faite lors des championnats d’Espagne. L’équipe de France est formée avec les élèves des écoles Thieulâm et d’écoles amies, telle Shaolin Kung Fu d’Aubagne.

Combat combiné bâtons courts (Tam Bo) par l’école Shaolin Aubagne.

Au mois de juin, un passage de grades est organisé au Pontet, 16 élèves du Thieulâm obtiennent la ceinture noire 1er Duan.

5 Ceintures noires du Cercle obtiennent le 4ème Duan :

Cedric Navarro – Sourichanh Phongchith  – Veenendaal Marc

Campos Yannick – Levray Julien

Sijo N’Guyen comptabilise près de 140 élèves en fin de saison. Sijo vient passer 1 mois en France, chez son disciple le Sikung qui fête au mois d’août ses 60 ans…

2011/2012

Un passage de 1er Duan est organisé au Pontet par Sikung Cabrol, responsable régional des grades pour le CFBBC.
15 élèves du Thieulâm obtiennent la ceinture noire 1er Duan. 

Au mois de mars, un passage de 2ème et 3ème Duan est organisé.
2 élèves obtiennent le 2ème Duan, 4 autres obtiennent le 3ème Duan, les 8 sont instructeurs en activité. 

Au mois d’avril, le 1er d’ailleurs ce qui nous fera croire à un poisson d’avril, David l’instructeur de Jonquières informe le Cercle par mail de la sortie de l’école du Thieulâm.
Bien sur sans en avoir jamais parlé auparavant. C’est la « martial attitude »… de quelqu’un qui s’était engagé sur l’honneur.

Le Tournoi National Adultes, confié cette année à l’école de l’Arbresle se déroule à Sain Bel. Une organisation parfaite et une compétition d’un très bon niveau technique. 

Au mois de juin, un passage de grades de 2ème et 3ème Duan se déroule au Pontet. Le Cercle compte deux 2ème et cinq 3ème duan de plus.

Fin juin renouveau des stages de casse avec le stage organisé par Laoshe Julien de Villeurbanne et animé par Sikung et Laoshe Durbesson. 

2012/2013

La saison débute en fanfare avec le départ de l’école Thieulâm Nam Phaï de Cavaillon. Après avoir été confiée à André Mercier, puis à Xavier Lesiourd et Armand Bonis les deux plus anciens élèves de l’école, celle ci était dirigée par Céline et Xavier Lesiourd.
En début de saison, la présence de l’école de Taïji d’Armand, le frère d’arme de Xavier devint insupportable aux yeux des dirigeants de l’école. L’école Thieulâm de Cavaillon continue donc sa vie avec Armand. 

Une nouvelle école est créée à Pont de Chéruy par Sophie Revallot, ceinture noire et élève du Laoshe Julien.